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Les Panneaux exposés sur le stand de Gauche à Droite

Les Brasseurs Bück Etude des 1477 métiers de 1604 à 1986 Tableau des cousins le 26 Septembre 2010 Biographie de Stéphane Dervillé - Carte générale du réseau du PLM - Gare de Lyon à Paris - (Michel Dervillé, Bernard Carcel) Carrières de Marbre Le Tholonet
(sur 2 mètres) Tableau des 7 branches de cousins
Industrie Electrique S I C A E   La Vie de Stéphane Dervillé Généalogie agnatique - Réseau - Histoire du PLM sous la présidence de Stéphane Dervillé - Gare de Lyon à Paris Technique de taille Ets Dervillé

A Fabrication de la Bière

4.000 bouteilles de bière apprêtées à l’heure
Lavage, remplissage, capsulage et étiquetage, tout est automatisé

L’histoire remonte à 1871. Dans la famille on succède de beau père à gendre.

La société Masson Bück est née d’un déchirement patriotique, de l’exil d’un grand-père alsacien, M. Bück, qui en 1871 quitta son pays annexé pour installer une brasserie d’abord à Vignes (haute marne) puis à Sellières, enfin 28, rue des écoles à Lons-le-Saunier.

1883

Epoque où M. Bück, suivant l’ancienne méthode, faisait fermenter la bière à haute température dans les fûts eux-mêmes, les cafetiers se chargeant de tirer le liquide à la « canelle »….

1902

M. Masson, gendre de M. Bück devait bouleverser le système  de fabrication. Successivement, il pratiqua la fermentation en cuve, mixte, basse en caves réfrigérées. Les bières étaient conservées dans des foudres et livrées aux cafetiers « claires » et en bouteilles.

1905

M.Masson devait monter la première machine frigorifique de Jura. Puis M. Desjeune, à lui se posaient de graves problèmes les frais de fabrication et la concentration des entreprises. La disparition progressive des brasseries en France, de 2700 en 1900, tombaient à 956 en 1939 et en 1956, 166 subsistaient seulement.
La Maison Masson-Bück ne pouvait pas disparaître. M. Desjeune prit la sage résolution d’opter pour l’embouteillage, non seulement de la bière, mais également des sodas et boissons gazeuses. Sa Maison est un des quatre centres d’embouteillage de ce type que possédait la France.

LES ETAPES de la FABRICATION

Malterie
C’est le début de la fabrication, l’orge se transforme en malt. Les grains d’orge sont sélectionnés. Ils doivent être ventrus, pleins de farine et enveloppés d’une écorce fine. Dès sa réception, l’orge est nettoyée de sa poussière, des graviers.
Brossée, épierrée, elle subit un nouveau nettoyage dans un milieu humide et tiède où elle absorbe l’eau indispensable pour sa germination future. L’orge trempée est étalée en couche mince de 10 à 15 cm. Dans le germoir et sera retournée quatre fois en 24h. L’aération, la température modérée obligent le germe à se développer au sein du grain. C’est le stade du malt vert.
A l’issue de huit jours environ de germination, c’est dans la « touraille » que l’orge va acquérir son arôme. De l’air chaud et de ses régimes relatifs de température et d’humidité va dépendre la bière, la bière pâle type « Pils » autour de 80-85°, la bière de l’est 85-90°, la bière brune 120°.
Le malt est terminé. Privé de radicelles et plumulé, poli, il va prendre, durant quelques semaines, un repos bien gagné.
Tant de manipulations, tant de changements de températures n’ont pas tellement changé le grain d’orge. Le malt a conservé l’aspect de la matière première.

Brassage
Le malt est transféré en Brasserie. Dans un moulin qui broie le grain en long, l’ouvre, le libère en ne cassant l’écorce qu’en deux morceaux, le malt est écrasé, puis mélangé à de l’eau chaude dans une cuve. C’est l’opération d’  « Empatage ».
Les prélèvements se succèdent. L’eau est corrigée à 60°C. La farine tombe dans l’eau. Lentement, durant dix minutes environ, la température monte de 60°C à 64°C, puis à ce stade brusquement passe à 68°C. A une pause supplémentaire de 10 minutes, succède une augmentation lente de 68°C à 74°C. Une heure après, le stade de la saccharification est atteint. Du jus très sucré ainsi obtenu, du « moût », on élimine les « drèches », parties du malt resté insoluble. Le jus clair subit dans une chaudière de cuisson l’ébullition pendant deux heures, mélangé au houblon de Bourgogne ou d’Alsace ou de Tchécoslovaquie (à l’époque).

La Fermentation : deux étapes,
Refroidi en deux étapes, d’abord dans un bac où il séjourne peu de temps, puis dans des tubes de cuivre parcourus d’eau très froide, le moût bouillant au départ parvient dans les cuves de salle de fermentation à la température de +5°C. Le liquide, dans une fermentation primaire oscillant entre 5°C et 9°C, se transforme, sous l’action de la levure de bière, en alcool et gaz carbonique.
La bière est née.
Pendant 2 à 4 mois, la fermentation se poursuivra. La bière mûrit et s’affine. Elle subira enfin un dernier apprêt par le truchement de la filtration qui lui donnera sa brillance définitive.

L’Embouteillage
La bière attend dans sa lanterne, sa bouteille. Par un tirage isobarométrique, le travail de la soutireuse débute. Le robinet possède 4 doigts aux fonctions définies, l’un sert à la mise en pression 2 kgs, l’autre au remplissage, le troisième à la fermeture d’arrivée, le dernier à l’enlèvement de pression. Placée sur une plaque circulaire, la bouteille monte, redescend et repart avec son contenu, dûment capsulée. Elles sont pleines, mais elles sont nues. Toujours sur sur le tapis roulant elles vont subir l’étiquetage. Un bras se lève au passage d’une bouteille et colle l’étiquette, celle-ci repart, un autre bras l’essuie. Les bouteilles sont alors stockées ou expédiées. Il ne reste plus qu’à  déguster cette bière.

Extrait de l’artcle de G. CALLEBAT France – Jura 1957

B Société Electrique (voir les statuts)

La Station Electrique de la Vallée de l'Automne

le 30 janvier 1911, nait cette société sous l'égide du fils de Louis Antoine Eugène Dervillé, Dervillé Hector propriétaire, demeurant à Jonquières (Oise);

la société anonyme y comprend ses fils.

Monsieur DERVILLÉ Lucien, géomètre-expert, demeurant à Compiègne, rue des Domeliers, numéro 32 ;
Monsieur DERVILLÉ Raymond, propriétaire, demeurant à Compiègne, rue Pasteur, numéro 3 ;
Monsieur DERVILLÉ Victor, ingénieur des Arts et Manufactures,

STATION ÉLECTRIQUE DE LA VALLÉE DE L'AUTOMNE
            Société  Anonyme
        au Capital de 600.000 francs
   SIÈGE SOCIAL : COMPIÈGNE (OISE)
         rue  des  Domeliers,  n*- 32

C Le Marbre

De L’ARPA,  Association pour la Restauration et la sauvegarde du Patrimoine du Pays D’AIX.
Tel : 04 42 96 91 50, 8 rue de Littera 13100  Aix.

La Brèche, dans le Tholonet (époque de Cézanne) déjà connue des romains, fut surtout exploitée et utilisée à partir du début du XVIII iéme siécle, lorsque Tarlé, inspecteur et contrôleur  général des Marbres de Royaume en fait mention dans un rapport à Louis XIV qui avait alors besoin de grandes quantité de marbre pour la décoration de Versailles.
Les marbres étant  un monopole royal, le marquis de Gallifet, Président au Parlement d’Aix, sera le premier à pouvoir vendre au Roi des blocs de brèche provenant des carrières situées sur ses domaines du Tholonet.
Le seigneur de Beaurecueil, et Madame de Saint-Antonin bien plus tard, pourront bénéficier du même privilège.
Grâce à l’influence de la puissante famille Gallifet, le prestige de la brèche du Tholonet continue de s’affirmer sous le règne de Louis XV et Louis XVI. La mode étant à l’exotisme, la production de M Gallifet est connue sous le nom de « Brèche d’Alep ». Elle prend aussi le nom de « Brèche Mesdames » en l’honneur des princesses royales, sœurs de Louis XVI, qui se faisaient faire des cheminées et des dessus de meubles en brèche du Tholonet.
Après la révolution, la brèche du Tholonet reste très appréciée par les architectes, sculpteurs et décorateurs. Elle est utilisée pour la décoration des hôtels particuliers d’Aix et aussi de Paris comme l’hôtel de Gallifet, rue de Varennes, qui fut occupé par Talleyrand, actuellement ambassade d’Italie. On trouve aussi de la brèche dans des bâtiments prestigieux : l’Opéra Garnier, l’église de la Madeleine à Paris ou la cathédrale de Chartres.
A la fin du dix-neuvième siècle, la famille de Gallifet ayant vendu son domaine du Tholonet, les carrières sont exploitées par la Société Dervillé, crée en 1835, qui exportera la brèche dans le monde entier : Amérique, Japon…..
Le fils du fondateur, Stéphane Dervillé (1848-1925) contemporain de Paul Cézanne, marbrier très important en France, Italie, Belgique, Tunisie et Algérie, fut également une personnalité marquante de son époque :  (ministre du commerce, ministre de la justice ) Président du Tribunal de commerce  de  Paris, Régent de la banque de France, Président du PLM……(à ce sujet voir à Paris,  Gare de Lyon, les immenses plaques de brèche sur les buffets de la grande salle à manger du « Train Bleu »)
Les carrières françaises de la Société Dervillé, dont celles de Sainte-Victoire, furent dirigées par trois générations successives de la famille Guyot du Tholonet : Charles, Marius et Louis. Tous les trois, ont connu et certainement souvent rencontré Paul Cézanne, qui devait entendre le bruit de leurs carrières lorsqu’il venait peindre au Tholonet.
Ce panneau a été réalisé avec la participation d’un de leurs descendants, fidèle à son village : Michel Bernascolle.
L’exploitation des carrières a cessé vers 1945, ou, d’après une inscription gravée sur le front de taille, le 16.11.46. 

La Brèche : Evolution de son extraction à l’époque de Cézanne.
Jusqu’au milieu du XIX° siècle les travaux d’extraction de la pierre dure se faisaient entièrement à la main. Avec le procédé par rupture, les ouvriers carriers perçaient des trous verticaux à des écartements variables suivant la nature de la pierre, soit en enfonçant des pointerolles à coup de masse, soit en enfonçant, par percussion de lourdes barres à mine. Les ouvriers carriers plaçaient dans ces trous des coins, puis toute l’équipe enfonçait simultanément tous les coins à coup de masse pour obtenir la rupture le long de la ligne ainsi préparée.
La découpe des parois verticales se faisait également à la scie sans dents à bras, par l’action du grès jeté régulièrement avec de l’eau, contre la lame de scie ; c’est le grès entrainé par le fer de la scie qui usait la pierre. « On scie en carrière dès le XVII° siècle et ici, à Roques-Hautes au XVIII° siècle on l’a fait systématiquement ; on faisait une première entaille au pic pour poser la scie sur le bloc ; sur une longueur de deux mètres au maximum on faisait un centimètre à l’heure. » (Professeur Pascal Julien)
Dans la seconde moitié du XIX° siècle, le procédé mécanique du sciage au fil hélicoïdal a profondément modifié les conditions de travail dans les carrières de pierres dures : un toron de deux ou trois fils enroulés en hélice entraine une matière abrasive (grès ou corindon) afin de scier une masse ou un bloc de pierre. L’appareil de sciage comprend un portique de sciage, un portique supportant un chariot tendeur avec un contre-poids, et le fil mu par une machine à vapeur. Il y a intérêt à ce que le fil ait une très grande longueur (supérieure à 1000 mètres) : le fil se refroidit mieux, s’use de toute façon moins vite, ce qui espace les arrêts pour le changer après rupture. On exécute en premier lieu, avec le fil, un sciage horizontal, puis un sciage vertical parallèle au front de masse. Parfois le même fil travaille horizontalement sur une certaine partie de son parcours, et verticalement en d’autres endroits. La mise en place du fil nécessite une longue préparation : il faut en effet aménager un certain nombre de couloirs perpendiculaires au front de masse et espacés de 15, 20 ou 30 mètres, pour placer des poulies de renvoi, exécuter préalablement par endroits des forages verticaux pour placer des poulies pénétrantes et aménager des caniveaux pour récupérer la plus grande partie du grès ou du corindon utilisé pour le sciage. Le choix des emplacements des couloirs et des trous de forage est déterminé par la nature de la masse calcaire, les couloirs étant ouverts par exemple aux endroits où se trouvent des failles perpendiculaires au front de masse. Pour une longueur de sciage de 5 mètres, la progression était de 22 centimètres à l’heure.

Mon fils baptiste s’installant à aix nous fait découvrir par hasard la brèche

MARBRE : Roche calcaire, formée de cristaux de calcite ou de dolomite, souvent veinée de couleurs variées et susceptible de prendre un beau poli. (définition Petit Robert).

 Le Sciage
Un rôle tout à fait néfaste, le manque de marbre noir ou rouge et surtout les blocs importés vont retentir sur sa qualité.
Au sciage apparaissent parfois des « fils » qui divisent les tranches en morceaux inutilisables pour les grandes surfaces et provoquent des pertes importantes. Dans ce cas, le scieur relève le croquis de la tranche avec ses défauts.
Des contestations s’élèvent alors entre carriers et marbriers, ceux-ci exigent une réduction du prix au m3. Cette perte accentue encore le montant des frais du transport et augmente le prix de revient. Dans leurs commandes les marbriers recherches la qualité, le bloc de granit doit être « sain » il s’agit de tirer dans un bloc de 2,20x1,20  minimum des épaisseurs pour des monuments.
Une industrie se développe, de 1846 à 1865, autour du sciage, pour les scies, les outils, des crics et les instruments de levage indispensables à son exécution. On y associe les usines métallurgiques pour la construction et la réparation des machines.

Le « revêtement pelliculaire » et ses Echantillons
Il définit la pierre ou le marbre quant à la provenance, ou le type, à la tonalité générale. Il n’implique pas identité de nuance, dessin et veinage de l’échantillon et de la fourniture.

Spécification,
Tout marbre de couleur est travaillé et consolidé suivant les règles de l’art avec les masticages, doublures et agrafes que sa nature et sa conformation exigent.
Le marbre ordinairement qualifié blanc clair est moucheté, nuagé ou veiné gris.
Certaines particularités naturelles telles que trous de vers, veines cristallines, géodes, points de rouille ne peuvent être considérées comme motif de refus ni donner lieu à une réduction de prix.

Avit DURONSOY en 1979 maire de la commune de Bellignies 59570

D Les Métiers

Les métiers de nos ancêtres Congrès National de Généalogie de Lille 2,3,4, JUIN 2011

Les métiers de nos ancêtres (étude de M. Michel Dervillé en 2011)

Sur 7320 individus, à partir de l’année 1604, j’ai pu relevé 1677 métiers (soit 23% de cette population), dont 410 femmes, et 1267 hommes soit 75%. Quand on ne connaît pas la nature exacte de la profession, on en relève dans ce cas, 200 (33 hommes, 167 femmes soit 84%), il ne reste plus que 1477 métiers exercés (20% de l’échantillon) de l’année 1604 à l’année 1986, soit  1235 hommes (84%) et 242 femmes.

Je les ai sédimentés par catégories de profession ainsi du plus grand nombre au plus petit :

Métiers de la terre                         302          20,45% 
Manouvrier manœuvre                    105            5,11%
Vêtements                                     97            6,57%
Travaux du vin                                 94            6,36%
Travaux du bois                               79            5,35%
Travail du métal                               72            4,87%
Construction                                   57            3,86%
Alimentation                                   56            3,79%
Enseignement                                53            3,59%
Environnement médical                    44            2,98%
Administration                                41            2,78%
Marchand                                       41            2,78%
Travaux du cuir                               35            2,37%
Mère de famille Sans profession       34            2,30%
Commerçant                                   29            1,96%
Transports                                      28            1,90%
Ingénieur                                        23            1,56%
Garde                                            23            1,56%
Commerce                                     20            1,35%
Militaire                                          17            1,15%
Domestique                                    17            1,15%
Élevage                                          16            1,08%
Ouvrier                                           14            0,95%
Meunier                                          14            0,95%
Ménager, ère                                  13            0,88%
Journalier (ière)                               11            0,74%
Fabricants                                      11            0,74%
Traitement nettoyage repassage       10            0,68%
Comptables                                    10            0,68%
Mesures                                         10            0,68%
Finances banques                             8           0,54%
Secrétariat                                       8           0,54%
Église religion                                   8           0,54%
Propriétaire                                       7           0,47%
Énergie                                            6           0,41%
Maire                                               4           0,27%

Autres et divers                               60           4,06%
(de 3 à 1 exercice)

Total                                         1477            100%

Pour approfondir un peu plus chaque catégorie,
si la première catégorie concerne les métiers de la terre, la dénomination, elle évolue selon les époques ainsi de 1609 à 1784, on parle de Laboureurs 129, de 1688 à 1915 on parle de Cultivateurs 128, et de 1849 à 1975 on évoque les Agriculteurs 13. Sans oublier les 26 Jardiniers et plus près de nous les Paysagistes.
Il y a 27 activités multiples. Parmi celles-ci : aubergiste, cabaretier, corroyeur, greffier de la seigneurie, procureur fiscal, Lieutenant de la Justice du Chapitre,  vigneron, receveur, maréchal ferrant, boucher, chez les Laboureurs. Parmi les cultivateurs : batteur, boucher, propriétaire, aubergiste, maire, vigneron, tisserand, voiturier, et parmi les agriculteurs, tabac, commerçante vidéo. Enfin chez les jardiniers, chapelier, homme d'affaires.
Les femmes (7) sont le plus représentées chez les cultivateurs

Au sujet des vêtements, cela va des dentellières, corsetières, 22 couturiers (ou ières) de 1729 à 1788, 15 tailleurs d'habits de 1641 à 1783, gantiers (ou ières), fileuses, 26 tisserands de 1625 à 1831, tisseurs, sergers, peigneurs de laine, mannequins, plus récemment.
Quelques activité multiples (8) : femme de chambre, laboureur, cultivateur, propriétaire, cabaretière, débitante de bière, laboureur, cultivateur.

Les métiers du bois, on retrouve les menuisiers 13 de 1630 à 1962, ébénistes, tourneurs sur bois, 22 charpentiers de 1647 à 1866, 13 scieurs de long de 1742 à 1859, bûcherons, 14 tabletiers de 1740 à 1866 dont trois femmes, sabotiers, modeleurs sur bois, cendriers. Les activités multiples sont au nombre de 15 à savoir : charpentier, agriculteur, marchands de bois, cultivateur, propriétaire, brossier, cordonnier, commis laitier, Ouvrier tonnelier, Marchand de vins, Charretier, Employé de commerce, Cabaretier, bâtonnier.

Les métiers du fer, maréchaux ferrant au nombre de 33 de 1606 à 1913, 24 charrons de 1650 à 1817, charretier, serrurier, tourneur sur métaux, chaudronnier, garçon maréchal, directeur de sidérurgie en 1922. Quatre activité multiples : laboureur, Chauffeur et  Employé à la Cie des Chemins de Fer du Nord, laboureur cultivateur, blanchisseur.

Les métiers du bâtiment, briquetier, cordier en tiles, 10 couvreurs en chaume de 1631 à 1789, 19 maçons de 1699 à 1851, entretien des voies, tailleur de pierre, marbrier, plâtrier, plombier, architecte, employé des ponts et chaussées, artisan peintre, chaufournier. Quatre activités multiples : cultivateurs, cultivateur propriétaire, tailleur de pierres.

Les métiers de l’alimentation, boucher, charcutier, 22 boulangers de 1704 à 1926, brasseur, épicier, coquetier (ière), garçon boucher, garçon laitier, commis laitier, garçon boulanger, cuisinier (ière). Onze activités multiples : cuisinier sur navire, mercerie, berger, buraliste, chaudronnier, cultivateurs, courtier, propriétaire, boulanger, institutrice. Dont trois industriel de la brasserie.

Les métiers de l’enseignement, 34 instituteurs de 1750 à 1960 dont 11 femmes, éducateur, enseignant, professeurs, directeur d'école, monitrice d'équitation. Cinq activités multiples : clerc de notaire, maire, comptable, rentier, épicier.

 

Les métiers à l’environnement médical,  19 femmes 25 hommes, 6 chirurgiens de 1629 à 1780, dentiste, 4 infirmières de 1898 à 1978, 14 médecins de 1888 à 1965, 3 sages femmes de 1788 à 1840, hôpitaux, vétérinaire, pharmacien, puéricultrice, professeur de faculté, biologiste, chercheuse en biologie, acupunctrice, pédiatre

Les commerçants, 10 cabaretiers de 1699 à 1860, buraliste, commerçants, débiteur de boisson, limonadier, garçon limonadier, traiteur, aubergiste, restaurateur, éventailliste, mercier, quincaillier. Dont quatre activités multiples, charron, charcutier, cocher, marchand épicier.

Les métiers du nettoyage et du repassage, 5 blanchisseuses et un seul homme de 1811 à 1871, lavandière, lessiveuse, lingère, repasseuse,

Les métiers de la mesure terrestre, 6 géomètres de 1783 à 1944, métreur, géologue, arpenteur, dont deux activités multiples : maire, gérant de fortune.

Les métiers de l’énergie, 4 pour l’électricité de 1877 à 1933, radio électricien, charbonnier

Les Maires, 4 de 1798 à 1936.

  LES MÉTIERS SELON LES SIÈCLES en 2011

Si l’on étudie les métiers selon les époques tous les 100 ans,         1604-1700
1701-1800
1801-1900
1901-1986
soit sur près de quatre siècles.

Ainsi les 212 Hommes de 1604-1700
Laboureur                                                                                                      69
Vigneron tonnelier vinaigrier                                                                            22
Manouvrier                                                                                                    21
Maréchal ferrant……..     9       

Les 575 Hommes et Femmes de 1701-1800
Vigneron (onne) tonnelier vinaigrier                                                                 65 Cultivateur                                                                                                     60
laboureur (eure)                                                                                             60
Manouvrier (ière, œuvre)                                                                                53
Marchand (de)                                                                                               22
Tisserand                                                                                                       17
Cordonnier                                                                                                    16
Jardinier (ière)                                                                                                16
Charpentier                                                                                                    15
Domestique                                                                                                    13
Garde divers                                                                                                  13
Tailleur d'habits                                                                                              13
Charon                                                                                                          12
Maçon                                                                                                           12
Maréchal ferrant                                                                                             12
Boulanger ……..          9

Les 481 Hommes et Femmes de 1801-1900
Cultivateur (trice)                                                                                           63
Manouvrier (ière)                                                                                           31
Instituteur (trice)                                                                                             27
Sans profession                                                                                              24
Couturière (ier)                                                                                              18
Employé (ée) divers                                                                                       13
Marchand (de) divers                                                                                     12
Tabletier (ière)                                                                                               12
Boulanger (ère)                                                                                              11
Maréchal ferrant                                                                                             11
Ménagère ………            8

Les 293 Hommes et Femmes de 1901-1986
Ingénieur (re) divers                                                                                       18
Médecin                                                                                                        11
Agriculteur (trice)                                                                                           9
Secrétaire diverse                                                                                           7

En conclusion, on constate que pour nos familles, les Laboureurs, Vignerons au XVII ième siècle évoluent ensuite au XVIII ième siècle toujours Vignerons, mais deviennent Cultivateurs, au XIX ième siècle Cultivateurs (trice), Manouvriers (ière), Instituteurs (trices), Sans profession, Couturière (ier), Employé (ée) divers.
Enfin au XX ième siècle on découvre, des Ingénieurs (res) divers, Médecins, Agriculteurs cette fois (trice), et les Secrétaires dans diverses branches.

Professions exercées selon les siècles

           
les 212 H laboureur 69  
1604-1700 vigneron tonnelier vinaigrier 22  
  manouvrier 21  
  maréchal ferrant 9  
  charron 7  
  cordonnier 7  
  marchand 7  
  garde 6  
  receveur 6  
  berger 4  
  chirurgien 4  
  jardinier 4  
  tisserand 4  
  170  
  divers 42  
           
           
les 575 H et F vigneron (onne) tonnelier vinaigrier 65  
1701- 1800 cultivateur 60  
  laboureur(eure) 60  
  manouvrier (ière, œuvre) 53  
  marchand (de) 22  
  tisserand 17  
  cordonnier 16  
  jardinier (ière) 16  
  charpentier 15  
  domestique 13  
  garde divers 13  
  tailleur d'habits 13  
  charon 12  
  maçon 12  
  maréchal ferrant 12  
  boulanger  9  
  couvreur en chaume 8  
  fabriquanr divers 8  
  scieur de long 8  
  fileuse 7  
  meunier (ière) 6  
  serger 6  
  cordier en tille 5  
  ménager (ére) 5  
  menuisier 5  
  berger  4  
  bucheron 4  
  cabaretier 4  
  couturier (ière) 4  
  dentellière 4  
  postillon 4  
  sans profession 4  
  494  
  divers 81  
           
           
les 481 H et F cultivateur (trice) 63  
1801- 1900 manouvrier (ière) 31  
  instituteur (trice) 27  
  sans profession 24  
  couturière (ier) 18  
  employé (ée) divers 13  
  marchand (de) divers 12  
  tabletier (ière) 12  
  boulanger (ère) 11  
  marechal ferrant 11  
  menagère 8  
  ouvrier (ière) divers 7  
  berger 6  
  blanchisseuse (eur) 6  
  garçon divers 6  
  jardinier (ière) 6  
  tonnelier 6  
  boucher 5  
  brasseur 5  
  cabaretier 5  
  dentellière 5  
  fileuse 5  
  ingénieur 5  
  journalier (ière) 5  
  maçon 5  
  scieur de long 5  
  tisserand (tisseur) 5  
  agriculteur 4  
  cantonier 4  
  charcutier 4  
  comptable 4  
  cordonnier 4  
  garde divers 4  
  géomètre 4  
  menuisier 4  
  professeur divers 4  
  353  
  divers 128  
           
           
les 293 H et F ingénieur (re) divers 18  
1901- 1986 médecin 11  
  agriculteur (trice) 9  
  secrétaire diverse 7  
  professeur divers 6  
  commerce 5  
  institutrice (teur) 5  
  comptable 4  
  cultivateur 4  
  enseignant (te) 4  
  financier (cière) 4  
  ouvrier(ière) divers 4  
  s n c f 4  
  85  
  divers 208  
           

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