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La page du Marbre
Le bureau du négoce au 164 quai de Jemmapes à Paris le long du Canal
La brèche dAlep au pied de la montagne Ste Victoire près d'Aix en Provence
Le marbre de Carrare, la carrière (photo Télérama 3655 p40)
Il possédait à Monticello de Carrare (où on extrait le marbre blanc) d'importantes carrières dont il surveillait lui-même l'exploitation, d'où sa position d'Agent Consulaire de la République Française de 1881 à 1882 dans la résidence de MASSA et CARRARA, Italie et sa distinction de Chevalier de la Couronne d'ITALIE, 6/1/1879. Il avait succédé à Monsieur Biavati décédé en décembre 1880, il offrira sa démission le 17/6/1882. Ses fonctions de Juge suppléant au Tribunal de Commerce de Paris depuis 1879 et dont il en deviendra Président en 1893 le rendaient trop souvent absent de son poste. Monsieur Jean Levrier le remplacera le 6/7/1882 à cette fonction.
<< Les
industriels et hommes d'affaires mentionnés dans nos dictionnaires LAROUSSE le
sont soit parce qu'ils ont donné leur nom à une firme connue à l'échelle
mondiale, soit parce qu'ils ont inventé et/ou fabriqué des appareils, des
machines, véhicules, etc. ayant marqué l'histoire des techniques >>.
Cette définition pourrait tout à fait s'appliquer à
cet homme, si on ne s'intéresse qu'à son rôle industriel. Je vous renvoie au
contenu des dernières archives étudiées.
Négociant Marbrier à PARIS, maison fondée en 1835, a
pris l'initiative du mouvement ascensionnel de l'industrie des marbres pour l'usage
domestique et décoratif tant intérieur que monumental.
Exploitant de carrières de marbre diverses, France
(Alpes, Pyrénées), Italie, Belgique, Tunisie et Algérie, donc internationales.
Médaille d'Or à l'Exposition Universelle de PARIS en
1878 il avait 30 ans, il est dit : <<L'exposition de Monsieur Dervillé et
compagnie, comme matières premières est tout ce qu'il y a de plus complet et de
plus riche; elle fait honneur au commerce et à l'industrie des marbres>>
Diplôme d'Honneur à l'Exposition Universelle
d'AMSTERDAM, 1883 il avait 35 ans, il est dit : <<rapport du jury classe
46 : Dervillé et compagnie 164 quai de Jemmapes exposant de nombreux
échantillons de marbre dus à des recherches longues pénibles intelligentes et
coûteuses. Ils exposent également des cheminées et objets d'art exécutés avec
leurs marbres. L'exposition offerte par eux aux regards émerveillés des membres
du jury est aussi complète qu'il est possible de la désirer. Les membres du
jury seraient heureux de voir récompenser les grands travaux de cet éminent
industriel par une distinction nationale>>
Les 5 usines, Houdain lez Bavay (Nord), Pont-sur-Sambre (Aulnoye), Hon-Hergies, Jeumont, Valenciennes, utilisent 60 châssis de sciage, taillage et polissage avec de nouvelles techniques brevetées.
Aspect actuel d’une des usines DERVILLÉ
Le siège à PARIS
La Brèche d’ALEP
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Le métier, La marbrerie La brèche d’Alep au pied de La Sainte Victoire près d'Aix en Provence (13) | |
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Écrit ici 1930 |
Exploitant de carrières diverses de marbre en France (Alpes, Pyrénées, Jura, les Cévennes, le Sud et le Nord de la France), en Italie, Belgique, Tunisie et Algérie, donc aussi des exploitations internationales. L’entreprise totalise 50 carrières, 5 usines, 2000 ouvriers.
Ainsi, la matière première provient de 23 sources donc propose 23 marbres différents. Les 23 gisements sont, Le Bize (Hautes-Pyrénées), Le Blanc de Saint-Béat, le statuaire national (Haute-Garonne), La Brèche dorée (Ariège), La Brèche du Roussillon (Pyrénées-Orientales), La Brèche de la Sainte-Victoire du Tholonet Saint-Antonin dite impériale ou d’Alep dans le parc départemental de Roques-Hautes (Bouches-du-Rhône), Le Grand antique (Ariège), La Griotte dite de Caunes ou d’Italie (Hérault), L’Héchettes (Hautes-Pyrénées), Le Jaune Sainte-Beaume (Var), Le Languedoc (Aude), Le Marie-Jane (Haute-Garonne), Le Noir Français (Nord), Le Noir veiné (Nord), Le Rose aurore (Hérault), Le Rose Enjugeraie (Mayenne), Le Rosé (Aude), Le Rouge acajou (Haute-Garonne), Le Rouge antique(Aude), Le Sainte-Anne Français (Nord), Le Sarrancolin (Hautes-Pyrénées), Le Vert Guchen (Hautes-Pyrénées), Le Vert des Alpes Maurin (Basses-Alpes), Le Vert Moulins (Aude et Haute-Garonne).
Aussi les sociétés de carrières de Molinges (Jura), de Caunes (Aude), en Belgique Le Sainte-Anne de la Bussière (province du Hainaut), Le Sainte-Anne de Gougnies (province de Namur), Le Rouge de Flandre (province de Namur), en Italie presque toute les qualités livrées au commerce parmi lesquelles Carrare et Massa. Il possédait à Monticello de Carrare (où on extrait le marbre blanc) d'importantes carrières dont il surveillait lui-même l'exploitation.
Le Marbre de Carrare
Les entrepôts et maisons de vente avec scieries à Paris et Marseille au capital de 8 millions de francs de l’époque.
Ultérieurement les Établissements DERVILLÉ seront dirigés par sa sœur Rosalie Jeanne Marie dite « Jane » DERVILLÉ héritière de la fortune jusqu’en 1948 puis par Bernard Alfred Louis Antoine de BARRAL de MONTAUVRARD.
En Ville :
En 1960, on peut d’ailleurs visiter une résidence de l’époque, revêtu du marbre Dervillé, à Boulogne-Billancourt (92 hauts de Seine) quai du 4 septembre, non loin du Jardin du musée départemental Albert Khan.
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Marbre Dervillé et résidence de Boulogne Billancourt (92) quai du 4 septembre, non loin du Jardin du musée départemental Albert Khan |
Pour l’exposition Universelle de 1900, on rappelle les cheminées DERVILLÉ :
Salons Louis XV |
Salon Louis XVI |
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les cheminées DERVILLÉ (Don copie de M. Chasles) |
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